x Sombre regard x PV Jhenny Stwart

Se retournant furtivement, il vit une jeune femme s’avancer vers lui. En vérité elle ne s’approchait pas de Jesse, mais marchait sur le pont. Plus loin, un homme. Continuant sa marche mais dans le sens inverse, le jeune homme s’arrêta, trouvant l’endroit agréable, s’assit. Ses jambes pendaient au-dessus de l’eau. Une étrange impression de vertige l’envahit. Une peur passagère, qui s’évaporat dès qu’il aperçu un astre se déplacer à une vitesse ahurissante, dans le ciel. En y pensant, cette étoile filante devait traverser les cieux à une vitesse beaucoup plus puissante qu’un avion. Comme quoi la nature ne se laissera jamais dominer par l’homme et sa technologie. Soudain, une sensation de chaleur l’envahit. Remontant jusqu’au coudes les manches de sa chemise blanche, Jesse sentit le vent jouer avec ses cheveux.

Jhenny aimait vraiment cet endroit décidemment. C'était la deuxième fois qu'elle venait et elle appréciait toujours autant. Ses longs cheveux ondulés détacher volait, emporter par le vent. Des mèches venaient lui cacher ses yeux sombres, lui donnant un air mystérieux. Les talons de ses sandalettes raisonnaient doucement sur le bois du pont. Elle portait un pantacourt noir et un tee shirt noir avec un motif doré, le col de son tee shirt était en bateau, du coup elle avait une de ses épaules qui étaient découverte. Mais il ne faisait pas froid aujourd'hui, alors cela ne la dérangeait pas.
Elle remarqua un homme assis sur le pont, quand elle passa derrière lui elle eut l'impression qu'il ne se sentit pas très bien. Elle ralentit et le regarda, car s'il faisait un malaise il était possible qu'il tombe à l'eau, et elle n'allait tout de même pas le laisser se noyer même si elle ne le connaissait pas ^^ . Puis, voyant que ça lui passait, elle reprit son allure normale et avança encore un peut. Quand elle arriva au bout du pont, elle mit ses mains dans ses poches et ferma les yeux en respirant. Le vent vint lui dégagea le visage de ses cheveux et lui caressa doucement sa peau brune. Elle repensa quelques secondes à l'homme qui était un peut plus loin qu'elle, en passant il lui avait sembler être plutôt bel homme...
Puis, l'envie de chanter se saisie d'elle. Alors doucement, elle se mit à chantonner doucement pour ne pas que tout le monde l'entende. C'était une chanson de leur groupe.

- J’ai le feu du volcan
La chaleur du désert
La saveur de la terre
La lueur d’une lune claire

Je n’ai rien que dans le cœur l’immensité du ciel ouvert
J’ai la fraîcheur d’une rivière
La colère du typhan
J’ai l’amour d’une mère
Les tourments des quatre vents

Comme ils tombent, comme ils tombent les flocons de l’hiver
Ils s’entassent dans ma tête
Comme mes contradictions
Et mes perles d’amour dans un écrin de poussière

{Refrain}
Etrange comme je t’aime
Etrange comme je t’aime
Ho ho ho hoo

J’ai la lumière du soleil
Le frisson de la fougère
La rudesse de l’hiver
La douceur du miel

La folie manifeste
Et la tristesse éphémère
La faim, même celle qui ne pose pas de barrières

Etrange comme je t’aime

Comme le fleuve je m’abreuve à l’océan de ta pensée
Je boirais toute l’eau de la mer pour que tu viennes m’aimer
Hé ha Hé hé...
Pied nu dans la terre simplement comme hier

{Refrain} -

Elle décida de s'arrêta là, car la chanson était encore longue. Elle l'avait chanter de sa voix grave et chaude, cette voix qui partait du plus profond d'elle même...

Jesse avait sentit la jeune femme changer de rythme, comme si elle sentait qu’il n’allait pas très bien. Bientôt, sans l’avoir suivit des yeux bien sûr – il avait toujours le regard fixé sur l’horizon – il entendit une voix s’élever dans la nuit. Surpris et charmée, le jeune homme sourit et une envie soudaine de chanter le prit également. Bin qu’il était plus callé en danse qu’en chant, ce dernier domaine lui était plutôt aisé. Sa voix bien placée, il se mit également à chanter en même temps que la jeune femme. Leurs deux voix se mariaient parfaitement et un effet de répétition existait. Même si els deux chansons étaient tout à fait déférentes.

" Je voudrais tant pouvoir pleurer, crier,
Pour réussir à m’exprimer,
Pour clamer la vérité,
Qui refuse de s’échapper.

Pourquoi suis-je si mélancolique ?
Est-ce parce qu’on me trouve hystérique ?
Pour donner mon opinion, j’ai besoin d’apôtres,
Je voudrais tant être comme les autres.

Mais, sans se laisser charmer,
Lis-moi pour apprendre à m’aimer !
Regard curieux qui souffre,
Toi qui sais plonger dans les gouffres,

Et ressortir intacte malgré tout,
Donne-moi ce sentiment fougueux de loup,
Cette impression tellement nouvelle,
Qui palpite sous mon aile.

Personne ne me connaît,
Car j’ai plusieurs aspects,
Je voudrais tant voler,
Vers d’autres mondes voyager.

Mes émotions sont éphémères,
A part cette flamme qui me dévore,
Qui transforme mes yeux en or,
Pour entrer en une nouvelle ère.

Sans exceptions, sans déceptions.
Les jours se succèdent ainsi,
C’est le cycle de la vie.
Sans traditions, sans émotions. "

Le jeune homme se leva pendant la chanson, le regard toujours fixé sur un seul point. Sa voix galopait à travers le vent et elle était… comme souriante.

Jhenny entendit la voix grave de l'homme s'élever à son tour. Elle garda les yeux fermer, se laissant bercer par sa voix et ses paroles tristes et si belle en même temps. Il fallait avouer que leur deux voix réunis cela donnait plutôt un bel effet, alors doucement Jhenny rouvrit les yeux et tourna la tête vers l'homme. Il fixait l'horizon, immobile. La jeune femme aurait aimer continuer de chanter sa chanson, mais elle préféra garder le silence pour mieux savourer leur "duo".
Si Jhenny n'était pas aussi solitaire elle se serait surement approcher de lui et aurait même engager la conversation. Pourtant elle ne fit rien de tout cela, malgré que ce n'était pas l'envie qui lui manquait. On l'avait trahis trop de fois pour que maintenant elle s'ouvre aussi facilement aux autres. Elle continua de le regarder un long moment dans la pénombre, il paraissait tellement mystérieux et calme... Elle détourna les yeux pour fixer l'eau, doucement elle se passa une main dans ses cheveux pour remettre ses boucles en place.
C'est drôle comme une ambiance peut vous troubler... Car oui, Jhenny était troublée. Sous ses airs froids ce cache une grande sentimentale. Il faisait nuit, il faisait bon. Elle chantait, elle se sentait bien. Et il y avait cet homme, sur le pont lui aussi, chantant calmement. Un long frisson lui parcouru le dos elle ferma les yeux, enfouant son visage entre ses mains.

La fin de son poème arriva. Comme tout au monde. Il y a une fin à tout. Relevant son regard de l’horizon Jesse le fixa sur un bateau encré. Cette encre était aussi lourde que le mystère qui pesait sur son cœur. Il n’y avait plus de ciel, ni de nuages. Il n’y avait que cette étrange sensation de… vide. Autour de lui brillait des étoiles, pourtant malgré leur beauté, elles ne pouvaient éblouir le jeune homme. Il était là, assis, sur le pont. Il était bien. Il entama donc une nouvelle chanson, espérant que la voix douce de la jeune femme se joindrait à sa voix grave.

« Je ne veux être que moi,
Avec mes défauts et qualités,
Je me pose mes propres lois,
Ce n’est pas à toi de décider.

Triste sans aucune borne,
Comme mon cœur si morne,
Cœur qui jamais ne se plaint,
Qui jamais ne s’éteint.

Je ne veux pas tomber,
Je ne veux pas m’écrouler,
Car la Mort est nébuleuse,
Comme la Haine est fabuleuse.

Je ne veux pas supplier,
Je ne veux pas abandonner,
Il faut un cheval au galop,
Pour dire que la vie est de trop.

Aux profondeurs de cette armoire,
Où je vois étinceler ma mémoire,
Je dois crier ‘Reviens,
Car enfin je me souviens.’ »

Doucement, Jhenny enleva ses mains. Il avait recommencer à chanter et son coeur fut comme apaiser. Elle souffla, puis quand il lui sembla bon elle finit sa chanson avec toujours cette voix grave et douce, sur un rythme tranquil :

- Prise au piège
J'écoute les tambours de la pluie
Je pleure aux torrents convoyant la souffrance d'autrui
Trop de choses à la fois se font des routes dans ma tête alors je ne sais plus rien sauf que pour toi je creuserai de nouveaux sillons, mélodies de l'univers

Wowowowo
Etrange comme je t'aime

Comme le fleuve je m'abreuve à l'océan de ta pensée
Je boirai toute l'eau de la mer pour que tu viennes m'aimer

Hé ha hé hé
Pieds nus dans la terre
simplement comme hier
Etrange comme je t'aime
Etrange comme je t'aime
Etrange comme je t'aime
Etrange comme je t'aime

Comme le fleuve je m'abreuve à l'océan de ta pensée
Je vais reculer le soleil
Pour savourer le sommeil

Hé ha hé hé
Pieds nus dans la terre simplement comme hier

Etrange comme je t'aime
Etrange comme je t'aime -

Elle finit sa chanson en même temps que celle de l'homme. Alors, elle tourna la tête vers lui. Posant sur lui un regard sombre et profond, mais arrivait il à le voir dans le noir ? Ce n'était pas sur du tout. On entendait plus que le bruit des vagues, ce bruit l'attirait de plus en plus. Elle avait envie de sauter dans l'eau et d'y passer le restant de ces jours, seule...
Elle se pencha légèrement, mais ne sauta pas. Elle savait ce qu'elle faisait. Elle repensait aux paroles de la chanson de l'homme, avaient elles une signification particulière pour lui ? Peut être, elle ne savait pas. Mais ce qui était sur ce que ses paroles à elle n'était pas dit au hasard. Fatiguée, elle s'assit sur le pont et baissa doucement la tête. Ses cheveux basculèrent vers l'avant, lui cachant le visage.

Se sentant observé, Jesse détourna pour la première fois son regard de l’eau. La jeune femme était à présent assise non-loin de lui. A quelques mètres disons. Ses cheveux formaient de magnifiques vagues, des vagues semblables à celles de l’eau. Oui, vraiment. De l’eau brune.

« Belle voix. »

Dit Jesse avec un sourire. Cachant son regard, il le détourna une nouvelle fois et le plaqua sur le sol du quai. Se bois dur et abimé… Il avait essayé de commencer une conversation, ce qui ne lui ressemblait pas, mais il était trop tenté. Il voulait surtout savoir si la voix de la jeune femme était aussi harmonieuse quand elle parlait que quand elle chantait.

Quand il lui parla, Jhenne sursauta, ne s'y attendant pas. Elle releva la tête vers lui et vit qu'il ne fixait plus l'eau, mais elle. Enfin, juste quelques secondes car déjà son regard s'était échapper et s'était poser sur le pont. Un sourire passa rapidement sur ses lèvres et disparu presque aussitôt. Mais elle avait sourit, c'était déjà ça... Elle hésitait à lui répondre, mais elle finit par ce décider, au moin par politesse :

- Merci ... -

Oui, sa voix était toujours aussi grave et calme. Juste un peut plus froide que quand elle chante c'est vrai. Mais ça, c'est seulement parcequ'elle ne le connait pas et qu'elle se méfie, qu'elle ne veut pas passer pour une gentille, une fille facile...
Lui retourner le compliment ? Elle aimerait bien, car elle le pense sincérement mais les mots s'étrangle dans sa gorge et ne veulent pas sortir. Alors elle ferme les yeux et ce concentre, quand il s'agit d'être désagréable elle n'a pas de problème pour parler, mais pour faire un compliment c'est plus dur... Et puis, malgré les apparences de fille farouche sa l'impression toujours un bel homme mystérieux. Finalement, après avoir souffler un bon coup elle réussit à dire :

- Vous aussi. -

Jesse n’avait jamais de difficultés pour parler. Les mots lui sortaient froids, durs et sans la moindre hésitation, à quelques exceptions prêt. Par contre, il ne s’attendait pas à ce que la jeune femme lui retourne le compliment. Il vérifia si la jeune femme le regardait, et oui, elle le regardait (t’as bien dit qu’elle me regard, na ?). Il ne voulait pas paraitre lâche, donc il ne baissa pas les yeux, il continua la regarder dans les yeux, qu’elle avait plus jolis par ailleurs.

« Hum, merci. »

D’habitude le jeune homme parlait d’une voix grave, mais cette fois sa voix c’était fait plus petite, plus… comment dire. Faible ?

« Alors, à quel groupe de musique appartient votre voix ? »

Demanda Jesse avec une dose bien mesurée d’ironie.

[ Elle t'a regarder mais elle à fermer les yeux après xD Maiis bon pas grave on va dire qu'elle te regarde ^^ ]

Quand il leva les yeux, elle croisa son regard et cette fois ci il ne baissa pas les yeux. Alors Jhenny fit de même, dans ses yeux à elle il y avait tellement de chose... A première vu ils étaient sombres et froid. Et pourtant ils étaient si profond et chaud quand on les regardaient bien. Mais vu les regard noir qu'elle jettait aux gens il était sur qu'ils n'avaient pas très envie de la regarder mieux...
Parler, elle devait encore parler. Mais après tout, pourquoi pas ? Cela ne la tuerait pas, elle pouvait bien faire des efforts pour une fois et avoir une conversation d'adulte, être "agréable" avec les autres. Alors, de la même voix elle répondit :

- Dancing River.
Et vous ? -

Certe elle ne faisait pas de longues phrases, mais cela viendra peut être avec le temps, qui sait ! Il à bien réussit à la faire sourire tout à l'heure. Elle passa sa main dans ses cheveux pour les ramener derrière ses oreilles. Elle se sentait étrangement calme se soir, aucunes envies d'être agressive... c'est rare.

[ Merdouille, je m'embrouille dans mes phrases ]

Sans baisser son regard, Jesse attendit que la jeune feme baisse d'abord le sien. Osant à peine cligner des yeux, il était là, il regardait.

"Lost Dream.
Je pense quitter mon groupe de toute manière."

Cette résolution qu'il vait eu quand son groupe a connu le succès. Il ne voulait pas atterir au milieu d'un Talk Show sous l'acclamation de ses milliers de fanes ou quelques chose de pareil, non. Ce qu'il voulait c'était que la musique de son groupe soit écoutée par des oreilles attentives et par un groupe assez réstreint de personnes. Etrange? Il n'était pas le seul à avoir cet avis. Il y avait aussi Mélinda Rose qui avait les mêmes idée que lui.
Bien sûr, il n'était pas fort en chant, mais il se débrouillait bien. En faisant quelques chorégraphies accompagnées de chansons, il pourrait rester "riche" et vivre de sa manière. Son attention revint à la jeune femme et il l'a regardat, des pieds à la tête. Ce qui était argéable dans sa physionomie, c'était ses cheveux. Ils voletaient au vent, s'emélaient devant ses yeux... Ce spectacle était loin d'être désagréable et il rappelait même le mouvement des vagues.

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