*Et l'idiote se plaint. [PV]

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Mélinda était assise en
tailleur sur le quai, les bras pliés et posé sur ses jambes, le dos légèrement
courbé. Le temps se rafraîchissait, il devait être 19h environ. Le vent
soufflait, soufflait dans les cheveux de la demoiselle, mais celle-ci appréciait
plutôt la sensation. Si elle avait choisi cet endroit, et à cette heure,
c’était bien pour une raison précise. Majoritairement, les gens dînait à 19h,
donc elle était plus ou moins sûre que peu de personnages seraient présents,
ensuite, le port… C’était un endroit
qu’elle appréciait, sans vraiment en connaître la raison, pour dire
vrai.
Elle se sentait si idiote, idiote pour de pauvres choses sans importance, et cela encore plus ces derniers temps. Malgré le fait qu'elle ait toujours été une fille réservée et tout ce qu'il allait avec, les dernières années étaient bien plus agréables... Enfin, elle devait se dire ça toutes les années, pour être déçue, une fois de plus par la suivante. Maladif chez elle ? non, surement pas ça.

Tout était flou, tellement flou. Ces événements se succédant sans arrêt, et tout le temps, la même image. Un port vide, un port vide plein de vents. Et ensuite, c’est comme si ca vie se remplissait tout à coup. Une espèce de rayon blanc, un éclair disons. C’était pour voir ce changement justement que Jesse c’était aventuré à cette heure au port. Frissonnant légèrement, il bourra rapidement ses mains dans les poches de sa veste, et enfonça légèrement la tête dans les épaules, pour ne pas entendre le bruit désagréable de se vent, ce vent fougueux, fière, mais diabolique à la fois. Il reniflait de temps en temps, son nez rougis par le froid et les griffures du vent paraissait bouché. Chantonnant à mi-voix les paroles d’une chanson, le jeune homme s’approchant d’un banc se jeta dessus et ferma les yeux. Sortant ses mains de ses poches, il les callas entre ses jambes. Soudain, il remarqua une silhouette qui le troubla d’abord, mais qu’il oublia bientôt en perdant conscience, en quelque sorte. Son esprit s’envola, emporté par le monde des eaux profondes, de la mer et des sirènes. C’était son petit monde farfelu, qu’il aimait s’imaginer pour calmer la réalité qui revenait sans arrêt à l’assaut.
Pourtant, cette silhouette qui lui semblait familière revint devant ses yeux dans sa transe. Il clignant plusieurs fois ses yeux pour les habituer aux impétuosités du vent, et regarda l’ombre féminine assise au bord du quai. La silhouette se fondait légèrement avec celles des lourds bateaux encrés au port, mais pourtant, Jesse la reconnu. C’était, c’était… il ne pouvait donner un nom à cette personne, mais il était persuadé qu’il la connaissait. Il se releva, et, faisant semblant de se promener, il s’approcha de la jeune femme pour voir son visage. Dès qu’il vit celui-ci, il ce souvint de cet éclair dans ces rêves. C’était Mélinda, Mélinda Rose !

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Le vent sonnait fort, et les bruits des pas ne résonnaient pas vraiment. Mélinda n'avait donc pas entendu des bruits s'approcher d'elle. Elle eut un léger sursaut en voyant du coin de l'oeil le visage d'une personne lui étant bien familère. Qu'est-ce qu'elle avait de la chance ces derniers-temps ! Enfin, elle était déjà satisfaite de savoir que ce n'était pas l'autre, mais lui.

" Jesse ? Qu'est-ce que tu m'veux... ? "

Elle savait bien qu'il était le genre de garçon froid et renfermé devant les inconnus, mais vu qu'ils n'étaient plus ensemble, il y avait énormement de chance pour qu'il reprenne cet air indifférent et insensible avec elle. Mais au fond, est-ce qu'elle le haissait ? Elle avait du mal à accepter qu'elle ait pu l'insulter à plusieurs reprises d'ailleurs, au fond, il semblait bien sincère, avant.
Mélinda ressera ses bras qui étaient collés à son corps. Il y avait certes du vent, mais elle ne pouvait pas prévoir qu'il y en avait autant, et puis disons qu'il y avait vraiment eu pire.

Inspirant un bon coup, Jesse ne put retenir une étrange quinte de toux. C’était comme si il voulait cacher quelque chose, masquer un petit détail dans sa physionomie qui pourrait lui échapper. Il ne voulait pas montrer ses sentiments, surtout pas devant Mélinda. Se retournant légèrement vers elle, il sourit et passa la main dans ses cheveux.

" Hey, je ne t’avais pas vue… Avec ce foutut vent on ne voit pas grand-chose. "

Il ne se sentait pas tout à fait à l’aise. Cette impression étrange qu’il ressentait toujours quand il était non loin de Mélinda, cette sensation… Ce rappelant des goûts de celle-ci, le jeune homme préféra parler musique, un sujet qu’il métrise parfaitement et que tout deux apprécient.

" Autrement, comment avance ton groupe ? Le mien plonge, enfin il plonge de mon point de vue. Je veux dire que, enfin tu me comprends. "

C’était comme s’il perdait tout contrôle sur ces paroles. Peut être attendait-elle le Jesse froid et impénétrable ? Pourtant ce n’était pas lui qui agissait, mais cette petite voix qu’on entend quelques fois, à l’intérieur de son esprit. Cette petite voix qui dit tant de choses, des choses qu’il ne faut pas écouter, mais ne pas obéir à cette voix, bien sûre, personne n’ose. Une fine pluie s’abattit soudain sur le port. Ne bougeant pas, Jesse garda son regard fixé sur l’horizon. Ses cheveux devinrent rapidement mouillés et ils se collèrent à son front et à ses tempes. Bientôt, la pluie cessa, ce n’était qu’une de ces pluies qui ne dure pas longtemps, une de ces pluies qui tombent et collent plus loin, comme un ruisseau fragile, comme une âme sensible, comme celle de Jesse. Oui, je parle bien de cette âme sensible, cette âme qui est recouverte d’une carapace qui la protège. Et c’est à cause de cette plume, c’est à cause de son âme que Jesse enleva sa veste et la déposa délicatement sur les épaules de Mélinda.

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Elle préférait rester silencieuse à la première remarque de Jesse. Pouvait-elle le considérer comme un ami, enfait ? Après toutes ces embrouilles qui avaient eu lieu entre eux deux, c'était si difficile.

" C'est pas à moi que tu dois demander ça, j'surveille pas nos ventes de CD... "

Elle fut bien surprise de voir que Jesse lui avait donné sa veste. Pourquoi, il n'y avait strictement plus rien entre-eux, et en temps réel il devrait la détester, non ?

" Pourquoi est-ce t'as fait ça ? J'ai pas froid tu sais... J'ai pas beson de ta veste, tu peux la reprendre. "

Donc, Jesse n'agissait pas comme elle le pensait. Mais st-ce qu'i lrestait franc avec elle ? Qu'est-ce qu'il essayait de faire avec elle ? Elle baissa légèrement la tête, sans toucher à la veste du jeune homme, le visage neutre. Elle sentait assez mal à l'aise avec lui, surtout s'il était comme lorsqu'ils étaient encore ensemble.

Souriant spontanément il baissa les yeux et s’assit, non loin de la demoiselle. Il posa ses mains derrière son dos et ferma les yeux. Entre les deux jeunes gens il y avait bien la place pour qu’une autre personne vienne s’assoir.

« Des nouvelles chansons ? »

Jesse sentait cette gêne que ressentait Mélinda vis-à-vis de lui. Peut être que c’est une maladie contagieuse, la gêne. Une flamme brûla dans son cœur et ton son corps se réchauffa soudain. Un air froid airait pourtant sur son visage. Pourquoi est-ce qu’ils ne pouvaient rester bon amis ? Ce n’était pourtant pas le drame ? D’accord, ils se sont quittés, mais ils peuvent pourtant rester amis.

« Garde. En souvenir. »

Se relevant, il s’assit sur la pointe des pieds, remmener ses genoux vers lui de ses bras et déposa sa tête dans le creux entre ses bras et ses jambes. Son pull formait un pli tout le long de la colonne vertébrale du jeune homme. La pluie s’abattit de nouveau pendant quelques instants, encore sur le port. Le pull volumineux de Jesse de colla à son corps et donna une impression de mal-lavé.

« Hey, au fait, tu as trouvé la guitare que nous cherchions ensemble la dernière fois ? Tu te souviens, t’en voulais une noire. »

Le passé lui revenait toujours. Le passé, encore et encore. Il regretta un instant ses mots, craignant la réaction de son ex petite-amie.

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" J'compose quand j'ai de l'inspiration, ça me vient bien ces derniers temps... "

Elle tourna rapidement la tête vers lui, lorsqu'il lui disait de garder sa veste. Mais... pourquoi ? Elle avait les yeux rougis. Sensible la Mélinda ? Oui, à certaines choses, à cette fotue nostalgie en particulier. Elle avait envie de la garder, c'était vrai. Elle était égoiste des fois, c'était vrai. Mais ça, elle en avait strictement rien à battre.

" Jesse... J'te comprends pas. J'sais pas si je t'ai vraiment compris enfait, durant tout c'temps. "

C'était la plus longue relation qu'elle avait entretenu, l'autre là, c'était pas une relation selon elle. Elle, pour son autre ex, n'était qu'un simple joujou, une fille avec qui sortir parce qu'il navait pas chopé d'autres conquêtes.
C'est vrai, là elle ne répondait strictement pas à sa question, mais disons qu'elle avait une guitare pas si 'horrible' que ça, et qu'elle ne pensait pas vraiment la changer.
Elle déplia ses jambes, doucement. A force de rester dans la même position un long moment, les déplier devenait un peu douloureux. Elle les serra contre son corps, la tête posée contre les genoux, enfin un de joues plutôt. Elle voyait à peu près la silhouette de Jesse là, sans bouger. Enfin, niveau détail ce n'était certes pas gagné, mais le peu qu'elle pouvait voir lui suffisait.

" T'aime pas être nostalgique, toi, non ? Alors, pourquoi tu me parles encore du passé ? J'veux dire, c'est fini nous, alors arrête de me rappeler tout ces souvenirs, je t'en prie... "

Jesse se tourna lentement, d’abord il se mit à genoux, puis, pivota et enfin s’assit en tailleur, face à la Demoiselle. Son regard se posa d’abord sur sa propre veste qui tenait à peine sur les fines épaules de Mélinda. In remarqua par la suite qu’elle faisait tous pour ne pas toucher le cadeau qu’il lui avait fait.

« Tu penses toujours quitter ton groupe ? »

Posant sa main gauche sur l’épaule droite de son ex, il frémit et baissa les yeux, ne voulant pas regarder la jeune femme dans les yeux. Passant une nouvelle fois sa main dans les cheveux, il hésitait entre reposer sa main sur l’épaule de Mélinda, ou de croiser ses bras sur les genoux. Finalement, il opta pour la deuxième solution.

« Je suis peut être d’accord avec toi. Je ne me comprends pas moi-même quelques fois. »

Prenant une inspiration, il souffla longuement mais sans bruits, et de manière à ce que la jeune femme ne le vois pas.

« Ecoute, Mélinda, je… »

Il s’arrêta net dans sa phrase. Il allait dire la phrase la plus difficile à dire, la plus ardue à prononcé, ces mots qui sont chuchotés parfois dans le coin des rues, ces mots… Quel débile, débile, débile, débile. Relevant le regard, il fut très surpris par la réplique de Mélinda. Il ouvrit d’abord la bouche pour parler, mais préféra se la fermer, se releva, et resta debout, pour dire quelques paroles étouffées.

« Je ne suis pas nostalgique, en effet. Mais dit moi, pourquoi avons-nous rompu ? »

Ses mots lui avaient échappés. Il voulait les ravaler, ne plus jamais s’en souvenir, que tout s’efface, qu’il redevienne le garçon froid et distend qu’il était avant de venir au port.

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Elle souffla un mot. Oui, un Ô magnifique mot. Putain.
Pourquoi tout lui tombait dessus en même temps ? Pourquoi tant de bêtises ? Pourquoi devait-elle paraitre si idiote et insouciante à chaque fois ?!
Elle voulait rester calme cette-fois. Calme, calme.

" J'en sais rien, et arrête de me refouler du passé, stop, on a arrêté de se poser ces questions c'est bon, y a eu du temps qui est passé après la rupture, point barre, stoop. "

Mélinda était restée assise, même position alors que Jesse s'était relevé. Après avoir prononcé la phrase précédente, celle ci fit de même, glissant les mains dans les poches. Elle avait oublié qu'elle avait une veste sur les épaules. Elle la prit donc dans ses mains, et la tendit à son interlocuteur.

" Crois-moi, j'en veux pas. "

Attendez là. Pourquoi est-ce que toutes ses conversations - enfin les plus importantes - avait un rapport avec la rupture hein ? Coïncidence ? non, elle n'y croyait pas vraiment à ce genre de chose là.

" Attends, attends Jesse là. T'essaie de faire quoi ? Pourquoi tu m'reparles de cette foutaise, de cette.. Bref, alors que t'aime pas causer du passé hein ? Qu'est-ce que t'essaie de faire ? "

Ne reprenant pas sa veste, il regarda son interlocutrice, ferma les yeux –il se doutait que dans le noir, Mélinda n’y verrai de toute façon rien – et croisa ses bars contre sa poitrine palpitante. Il sentait que ses tempes étaient couvertes de sueur.

" Ca va, je me tais. Allons dans la franchise. Je ressens encore des sentiments pour toi. Voilà où je veux en venir. Voilà pourquoi je changeais tout le temps de sujet, je rampais entre tes mots, sans pouvoir glisser. Je cherchais la réponse sans pouvoir la dénicher, je creusais dans mes souvenirs, je m’imaginais ton image, à chaque heure de la nuit, à chaque raillons de soleil. Oui, Mélinda, je t’aime encore. If I told you that I love you, you may think that something’s wrong."

Jesse était haletant. Ces paroles le rongeaient, il craignait de tomber, il pensait que tout allait se terminer par une gifle et qu’il perdrait alors la Demoiselle à tout jamais. Une chanson lui flottait dans la tête. Ces mots en anglais, I love you, something’s wrong with me, you can rescue me, please.

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Elle fronça les sourcils. Il la faisait marcher là, hein ?

" QUOI ?! Tu déconnes hein ? Tu veux quoi cette fois ? Une autre relation ? Tu trouves plus de filles, donc tu t'adresses à moi ou quoi ? C'est pas réciproque en tout cas okay ? Donc s'il-te-plait, arrête tes propos sur c'qu'on a vécu ensemble, soit tu parles d'autre chose, soit j'm'en vais. "

Punaise maman ! Pourquoi est-ce qu'il lui disait ça aujourd'hui ? Pourquoi ce jour précis ? Elle mit la veste de Jesse sur l'épaule de son propriétaire d'un coup sec. Non, elle n'avait pas, plus, envie de se montrer douce et gentille sur le coup, et c'était bien compréhensible.

" J'veux pas ressortir avec un gars que j'ai plaqué tu vois. "

Elle sortit ses mains de ses poches, d'un geste nerveux, puis les croisa. Non, elle les laissa tomber le long du corps. Nerveuse, nerveuse la Mélinda. Elle finit par passer une main dans ses cheveux roux, mettant sa frange vers l'arrière, pour très peu de temps.

S’attendant à cette réponse, Jesse sourit très ironiquement, plaqua sa veste au sol, se retourna et serrant les dents, murmura.

« Pourquoi, tu as d’autres sujets de conversation ? Je voulais juste savoir pourquoi tu m’as plaqué. Mais si tu ne veux pas m’en parler, je peux toujours… »

Ne finissant pas sa phrase, le jeune homme tournant les talons, lança un regard à Mélinda, puis croisant les bras, commença à faire quelques pas, en direction de l’hôtel. Puis, il s’arrêta soudain, attendant que la jeune femme ajoute quelque chose, lui réponde et se tenait prêt à s’en aller.

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" C'est pas moi qui suis venu te voir, c'est l'inverse. J'ai pas grand chose à te dire. "

Elle le vit, lancer la veste au sol, sur un sol de bois humide, puis se retourner. C'était une impression où Mélinda semblait très nerveuse ces derniers-temps ?

" Tu sais, si t'es v'nu me voir pour me dire des foutaises, va-t-en hein. "

Lui lança-t-elle, lorsqu'il avait déjà fait quelques pas en direction de l'hôtel. Elle ne comptait pas le suivre. Elle ne comptait pas lui faire la lèche botte de première.

Se retournant brusquement, tout en souriant toujours, Jesse articula très netement quelques paroles.

" J'suis pas venu te voir. J'étais pas supposé savoir qu'tu vas être au port. J'ame cet endroit, j'ai envi d'y venir, j' vais point bare. Y'a aucun rapport avec toi. "

Ayant longtemps été avec la demoiselle, Jesse conaissait bien ses émotions et savait que quand elle faisait cette tête là, elle était très nérveuse.

" Genre j'suis v'nu te voir. Ouais. Peut être que je dit des foutaises. Ou peut être pas. Tout ce que je sais, c'est que j'ai plus rien àf aire ici. Sur ce, bonne nuit. "

Tournant sur ces talons, Jesse s'enfonça dans la nuit, entres les bâtiments, jusqu'à disparaître de la vue de Mélinda. Soudain, tout en quittant doucement le port, le jeune homme apercu une silhouette le suivant. Il pensa d'abord que ce n'était qu'un passant, et il accelérat le pas. L'ombre l'immitat. Alors, tournant dans une rue, il retourna donc au port. Tout en courant, il se saisit de son portable, essayant d'appeler la police, sans succès. Retrouvant Mélinda qu'il avait quitté il y a de là quelques minutes, il cria quelques paroles floues et s'arrêta soudain, près du quai. Il tenait absolument voir le visage l'homme qui le poursuivait.

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Elle eut également un sourire ironique, c'était désolant. Heureusement ! Heuresement qu'il n'était pas venu ici pour la voir, heureusement.
N'empêche, il n'avait strictement rien compris de ce qu'elle avait dit.

" J'avais oublié qu'en tant que bon Gentlemen, on ne doit pas éviter une demoiselle de sa connaissance. Que je sache, t'étais pas obligé de t'approcher de moi, tu pourrais te la boucler sur un banc là-bas. "

Ce qu'il était lourd lui ! Ainsi, elle le vit partir. Elle prit la veste de Jesse dans les mains, puis se dirigea vers l'hôtel. Enfin, non pas tout à fait. Il y avait une espèce de grosse cabane qui servait de comptoir, ainsi qu'une poubelle à côté. Mélinda enfonça donc l'habit à l'intérieur, puis se retourna pour aller s'asseoir là où elle était précédemment. Cependant, des bruits de pas se firent entendre. Encore un petit homme ennuyeux qui allait lui faire la causette ? Oh, non... LUI. Encore.
Elle poussa un soupire, puis préféra faire quelques pas vers l'hôtel, dans sa chambre, espérant ne pas le rencontrer une fois de plus.